HISTORIQUE CAPILLAIRE

Petite, je suis blonde comme les blés et mes cheveux sont plutôt lisses jusqu'à l'adolescence où ils changent radicalement. A cette époque, mes cheveux sont au top ! Ils n'ont pas encore connu les colorations chimiques ni le fer à lisser à répétition. Le blond doré de l'enfance a laissé place à un blond foncé doré cuivré (blond vénitien en été). Ils sont plein de volume avec de belles ondulations naturelles. Ils ne connaissent que le shampoing et l'après-shampoing, rien d'autre. Ils restent ainsi tout le lycée puis je commence à faire des colorations et enfin des mèches blondes. Vient alors le jour où je décide de les teindre en noir profond pour coller à mon nouveau style... gothique.



Et voilà ! Changement radical mais sans regrets. Je n'ai que des compliments sur ma nouvelle coupe et ma nouvelle couleur, très originales à ce moment-là. Mes cheveux sont lisses et brillants sans effort, que demander de plus ? Au bout de quelques années, je me lasse et souhaite retourner au blond surfeuse... C'est là que tout dégénère. La coiffeuse procède à une décoloration brutale qui me laisse des cheveux carottes et d'une texture très étrange, comme un élastique ramolli. Une chance qu'ils soient encore tous sur ma tête ! J'attends un peu avant de refaire une coloration par-dessus le roux fluo pour retrouver une couleur décente. Mes cheveux ont terriblement souffert, je dois les faire couper court; ils ne retrouveront plus leur belle texture naturelle avant 2008 !



Mes cheveux sont affinés et asséchés par les mèches régulières que je fais depuis 2003. Ils sont cassants et très fragiles. Commence alors une longue quête du produit idéal pour les soigner et récupérer une belle matière. Toutes les marques passent à l'essai, du produit de supermarché au très haut de gamme des grands magasins ! Certains sont plus efficaces que d'autres mais pour garder un aspect sain, mes cheveux blonds ont besoin d'une coupe mensuelle afin d'éliminer les pointes fourchues. Du coup, leur longueur ne dépasse jamais les omoplates grand maximum sinon ils deviennent moches.



Première résurrection ! Je fais des mèches moins claires donc moins "corrosives" et moins souvent, du coup, ils ont retrouvé leur brillance et leur matière souple en revanche le volume n'est plus là. C'est peut-être aussi une question d'hormones car ils étaient très beaux durant l'adolescence avant de redevenir plus plats comme quand j'étais petite.

Souvent femme varie !
Je refais du blond très clair doré mais ils gardent de la tenue et de la brillance malgré la décoloration. J'aimerais les avoir très longs mais ils continuent d'être abîmés aux pointes.

Février 2010
J'ai toujours le même problème aux pointes qui s'usent très vite et grignottent la longueur. En plus, je ne trouve rien de mieux que d'utiliser un fer à lisser pour créer l'illusion d'un aspect sain sur mes cheveux. Peine perdue, j'ai beau utiliser tous les soins de la terre, ils gardent l'apparence d'une botte de foin. Je souhaite les avoir très longs mais c'est impossible du fait de leur mauvaise qualité.
Que faire alors ?

Avril 2011
Dernière coupe structurée en dégradé pour éliminer un maximum de mèches décolorées et abîmées. C'est le début des soins bio. Je leur fais alors des masques au lait de coco et HV d'avocat tout en suivant une cure de levure de bière. Mes cheveux semblent apprécier cette nouvelle attention que je leur porte. J'utilise le shampoing à l'amande douce et l'AS à la rose de Lavera que je conseille fortement. Ils sont doux, sentent bon et permettent une transition vers le bio plus agréable.
Pendant les mois qui suivent, je tatonne et teste les différentes huiles, les différents actifs afin de trouver ce qui va le mieux à mes cheveux.